"On vient ici, on se régale" : à Londres, le British Museum ne connaît pas la crise
Mieux que Stonehenge et l’abbaye de Westminster, le British Museum est l’attraction la plus visitée du Royaume-Uni. Le musée britannique a accueilli plus de 5,8 millions de visiteurs l’année dernière. Même si ce chiffre n’atteint pas encore les niveaux d’avant Covid, le musée le plus célèbre de Londres fait le plein. Dans les allées jamais vides, on se presse notamment pour admirer la pierre de Rosette, des reliefs assyriens ou des momies égyptiennes, de quoi voyager dans deux millions d’années d’histoire.
Francis vient régulièrement dans ce musée depuis qu’il est enfant. Cet architecte vit à Southampton et passe quelques jours de congés avec sa femme dans la capitale. Au départ ils n'avaient pas prévu de de venir dans ce musée. "On vient ici, on se régale. Pour nous, cet endroit est très important", confesse-t-il.
"À chaque fois que l’on passe à Londres, on finit par visiter le British Museum. Il y a toujours quelque chose que l’on n’a pas encore vu. C’est immense, c’est beau."
Francis, un visiteurà franceinfo
L’entrée du British Museum est gratuite, seules les expositions temporaires sont payantes. C’est d’ailleurs l’une d’entre elles, sur la Chine du XIXe siècle, qui explique en partie le succès de l’année dernière. Lucy, employée du musée, ne se lasse ni des œuvres ni de ceux qui viennent les voir. "Plein de gens d’horizons différents se retrouvent au musée. Il y a plein de profils : ceux qui foncent vers une galerie ou une statue en particulier, ceux qui flânent, ceux qui ont un parcours bien déterminé. Ce savoir, cette connaissance, doivent être diffusés le plus largement possible", estime-t-elle.
Ces derniers mois, ce sont des polémiques qui ont fait parler du British Museum. Celle notamment qui oppose le Royaume-Uni à la Grèce. Athènes réclame le retour des frises du Parthénon. Même chose pour deux Moaïs, ces statues de l’Île de Pâques, que le Chili voudrait récupérer. La direction a également été critiquée par des mouvements écologistes pour les fonds qu’elle reçoit de la compagnie pétrolière BP. Elle est aussi pointée du doigt pour la disparition de plus d’un millier de vestiges antiques, dont certains ont été volés et vendus en ligne.
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