Législatives en Grande-Bretagne : à la rencontre des contrats "zéro heure"
Depuis l'arrivée au pouvoir de David Cameron, les contrats "zéro heure" qui permettent une grande flexibilité se multiplient en Grande-Bretagne. Les explications de France 3.
À l'occasion des élections législatives qui débutent le 7 mai en Grande-Bretagne, France 3 s'est interrogée sur les contrats "zéro heure". À Newcastle, dans l'ancienne cité industrielle au nord de l'Angleterre, Rochelle est aide à domicile. France 3 l'a rencontrée en 2014. Sa journée du lendemain dépend d'un texto de son employeur. "Ils annulent au dernier moment et nous n’avons aucune garantie de travail", témoigne-t-elle. Dans un contrat "zéro heure", le patron ne paye que quand le salarié travaille. "Cetaines personnes sont payées à la minute", expliquait Rochelle.
Depuis le début du gouvernement Cameron, ces contrats ont explosé. La flexibilité est poussée au maximum. "C'est de l'exploitation, vous ne savez pas combien d'heures vous allez travailler, il n'y a aucune garantie", témoigne Joseph, un serveur.
5 millions de travailleurs concernés
La gauche travailliste en a fait son thème de campagne et veut bannir ces contrats. À droite, les conservateurs sont fiers du bilan économique de David Cameron. Pour eux, cette flexibilité qui touche 5 millions de travailleurs en Grande-Bretagne est "indispensable".
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