Le directeur général d'Harrods dénonce "la culture toxique" à l'époque de Mohamed Al-Fayed, accusé de viols et d'agressions sexuelles
L'homme d'affaires Mohamed Al-Fayed, mort en 2023 et accusé par des dizaines de femmes de viols et d'agressions sexuelles, avait instauré "une culture toxique" au sein du grand magasin britannique londonien, a déclaré jeudi 26 septembre son directeur général.
Mohamed Al-Fayed, propriétaire de cette célèbre institution britannique, "a géré cette entreprise comme son fief personnel. Il est désormais clair qu'il avait instauré une culture toxique du secret, de l'intimidation, de la peur des représailles et de comportements sexuels répréhensibles", précise Michael Ward, qui a travaillé pour l'homme d'affaires égyptien entre 2006 et 2010, date à laquelle le magasin a changé de propriétaire.
"Je pense qu'il est important de préciser que je n'étais pas au courant" des faits qui lui sont reprochés, s'est-il justifié. "S'il est vrai que des rumeurs sur son comportement ont circulé dans le domaine public, aucune accusation ou allégation ne m'a jamais été présentée par la police, le parquet ou les canaux internes... Si cela avait été le cas, j'aurais bien sûr agi immédiatement", a-t-il encore dit.
Des dizaines de femmes accusent Mohamed Al-Fayed. Au moins cinq d'entre elles disent avoir été violées par celui qui était le père du dernier compagnon de la princesse Diana, Dodi Al-Fayed, mort avec elle dans un accident de voiture à Paris le 31 août 1997.
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