La banque britannique HSBC envisage de supprimer 10 000 emplois supplémentaires
Le "Financial Times" publie cette information deux mois après une première annonce de 4 000 suppressions de poste. L'établissement veut alléger ses coûts de fonctionnement.
Le géant bancaire britannique HSBC envisage de supprimer 10 000 nouveaux emplois, affirme le Financial Times (en anglais), lundi 7 octobre, deux mois après le départ surprise de son patron et une première annonce de 4 000 suppressions de postes, la plupart dans des postes de direction. Ces nouveaux licenciements concernent principalement des postes bien rémunérés et s'inscrivent dans le cadre d'une nouvelle campagne de réduction des coûts menée par le nouveau patron Noel Quinn. Celui-ci a succédé à John Flint, parti début août.
Guerre commerciale, Brexit, taux bas... La banque britannique doit faire face à de nombreux défis. "Nous savons depuis des années que nous devons faire quelque chose au sujet de nos coûts de fonctionnement, dont la composante la plus importante concerne les employés", a déclaré une source anonyme citée par le quotidien économique. Contactée par l'AFP, la banque n'a pas souhaité commenter les informations du Financial Times.
Le précédent PDG, John Flint, était parti après seulement 18 mois en poste, à un moment où HSBC semblait vouloir en faire plus pour réduire ses coûts dans un contexte de marché défavorable. "Le départ de John Flint pourrait s'expliquer par sa réticence à prendre les mesures nécessaires pour réduire la voilure en Europe", résume un analyste.
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