Incendie d'une tour à Londres : la colère prend de l'ampleur
Après la peur et les larmes, la colère. Dans le quartier de la tour incendiée à Londres (Royaume-Uni), les esprits s'échauffent trois jours après le drame, alors que le bilan reste encore provisoire.
Trois jours après le terrible incendie survenu mercredi 14 juin dans une tour de logements à Londres (Royaume-Uni), le bilan provisoire est de 30 morts, mais il pourrait s'alourdir. Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues. En direct sur place, Loïc de La Mornais évoque la "colère" qui monte dans le quartier et surtout "un pays qui retient son souffle. Car si rien n'est confirmé, la police, les pompiers, évoquent ce soir un bilan qui pourrait être à trois chiffres, c'est-à-dire dépasser les 100 morts."
"Nous voulons la justice"
"Face à cette colère, Theresa May n'a pas répondu. Pendant trois jours, elle ne s'est pas rendue sur place pour rencontrer les familles des disparus, se contentant de rencontrer les pompiers. Elle y est finalement retournée ce soir, sous les huées", indique Loïc de La Mornais. La foule s'est échauffée ce vendredi après-midi autour de la mairie d'arrondissement de Kensington. Ulcérés, les habitants ont forcé l'entrée du bâtiment et se ruent à l'intérieur pour demander des comptes aux cris de "Nous voulons la justice". Contrairement au gouvernement, le sommet de l'État à lui bien compris l'enjeu. La reine Elisabeth II, accompagnée de son petit-fils le prince William, s'est rendue dans le quartier à la rencontre des habitants et des familles des disparus.
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