Haro sur l'obésité à Westminster
Cette idée est issue d'un rapport publié par la municipalité de Westminster sur la base d'un groupe de réflexion (un think-tank) et pousse à l'extrême des initiatives locales déjà existantes en Grande-Bretagne. Certaines municipalités autorisent déjà des médecins à prescrire gratuitement des activités physiques dans les salles de sport et piscines qu'elles gèrent. Mais à Westminster, on joue un peu sur le système du «bâton et de la carotte».
Les obèses qui se rendent régulièrement dans une salle de sport pour perdre du poids pourraient bénéficier d'allocations plus généreuses. L'enjeu est important pour le Royaume-Uni, frappé par une «épidémie» d'obésité qui touche le quart de sa population. Les coûts directs du surpoids pour le ministère de la Santé seraient estimés à six milliards d'euros par an.
Mais cette idée est très critiquée par de nombreux spécialistes. «Pour que les gens perdent du poids, il faut qu'ils aient envie de le faire», selon de nombreux médecins. Et si les obèses vont effectivement à la piscine, comment savoir s'ils font réellement de l'exercice physique ou s'ils ne sont pas assis au bord du bassin à boire un café ?
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.