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Gestion du Covid au Royaume-Uni : l'ancien Premier ministre Boris Johnson "assume la responsabilité de toutes les décisions prises"

Boris Johnson s'explique depuis mercredi devant une commission d'enquête publique quant à sa gestion de l'épidémie de coronavirus, alors qu'il était Premier ministre du Royaume-Uni. Il reconnaît notamment qu'il aurait dû annuler les rassemblements sportifs.
Article rédigé par Richard Place
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, devant une commission d'enquête publique le 6 décembre 2023. (AFP PHOTO / UK COVID-19 INQUIRY)

Assis derrière un bureau, face à l’avocat qui mène les entretiens, Boris Johnson, l'air grave, entame sa longue journée par des excuses. Depuis mercredi 6 décembre au matin, l'ancien Premier ministre rend des comptes et fait face à une commission d’enquête publique sur la lutte contre le Covid-19 par le gouvernement britannique. Ce travail a commencé il y a plusieurs mois, notamment via plusieurs auditions d’anciens ministres et conseillers gouvernementaux.

Boris Johnson tâche donc de répondre aux nombreux griefs qui lui sont adressés. "Je suis profondément désolé pour la douleur, les pertes et les souffrances de ces victimes et de leurs familles", assure-t-il. Face aux accusations précises et argumentées, l’ancien Premier ministre ne se défile pas. Il dit notamment : "J'assume personnellement la responsabilité de toutes les décisions que nous avons prises".

Il tient à rappeler le contexte du début de la pandémie. Quand il entend parler des premiers morts en Italie, les premières statistiques, il pense que c’est une erreur. Lui et toute son administration sous-estiment l’ampleur et le rythme du défi. Quand il évoque l’année 2020, il revient sur son impuissance, tout en retenant ses larmes.

"Toute cette année, toute cette année tragique… Nous avons confiné et c’est revenu"

Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique

devant la commission d'enquête publique

Boris Johnson ne fanfaronne plus. En mars 2020, il n’aurait pas dû serrer les mains de patients atteints par le virus. Il aurait dû annuler les rassemblements sportifs, notamment les matches de foot, les courses hippiques. Près de quatre ans après, il le reconnaît. Jeudi 7 décembre, il devra notamment justifier les fêtes "pirates" organisées à Downing Street, en plein confinement.

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