Manchester : les rescapés devront surmonter le traumatisme
Deux jours après l'attentat perpétré dans une salle de concert à Manchester (Royaume-Uni), France 2 a recuilli les témoignages de rescapés.
Cet instant où tout a basculé, ce bruit sourd de l'explosion les témoins de l'attentat le revivent encore et encore. Nicole Jordan était au concert avec sa mère, lundi 22 mai. "Le pire c'est le bruit de l'explosion et la vision de tout le monde s'entassant les uns sur les autres. Cela ne s'effacera jamais de ma tête et l'odeur aussi je crois", témoigne-t-elle. Les bousculades, la panique, les cris de détresse et d'effroi, c'est la blessure invisible de ceux qui s'en sont sortis indemnes.
"Je n'ai pas pu dormir ou manger"
"Les cris et les gens appelant, cherchant leurs proches, comme ces enfants qui criaient 'où est ma maman, je ne trouve pas ma mère'. Je pense que j'aurais pu faire plus pour aider, mais je ne savais pas quoi faire. Je n'ai pas pu dormir ou manger parce que je n'arrête pas d'y penser. Et quand j'arrive à oublier quelques secondes j'entends à nouveau les cris et je revois les gens courir", livre une autre rescapée. Ce traumatisme, des milliers de spectateurs présents ce soir-là doivent aujourd'hui le surmonter.
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