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Elections britanniques: les enjeux en huit articles

Le Royaume-Uni vote, et le résultat des élections s’annonce serré. Aucun des deux grands partis ne pourra gouverner seul selon les sondages. Et le NSP, le parti nationaliste écossais, semble devoir tenir le rôle de faiseur de roi. Nous regroupons ici les articles consacrés à ces élections. Cliquez sur l'image pour lire l'article.

Jacques Deveaux

France Télévisions

Publié le 07/05/2015 08:10 Mis à jour le 07/05/2015 09:40

Temps de lecture : 2min

La porte de la résidence du Premier ministre britannique , le célèbre 10 de Downing Street. (Afp)

Ed Miliband futur Premier ministre ?
Il sera peut-être le nouveau locataire du 10 Downing Street. Ed Miliband conduisait sa première campagne à la tête du Labour, et les observateurs lui ont reconnu une certaine efficacité. Malgré une image peu glamour, il a su imposer sa personnalité et les thèses de son parti.

Les forces en présence
269 sièges pour les travaillistes, 276 pour les conservateurs. Les sondages sont têtus et celui que publie le Guardian (au 6 mai) n'échappe pas à la règle. Le score s'annonce serré entre les deux principaux partis. Et chacun devra compter avec un allié pour gouverner.

David Cameron met en avant la croissance retrouvée
Taux de chômage à 6%, croissance à la hausse, David Cameron profite de la bonne conjoncture pour justifier sa politique libérale. En passant il raille le programme des travaillistes inspiré selon lui par la France.

Mais...
le bilan doit être nuancé, notamment au vu des chiffres du premier trimestre 2015 qui étaient beaucoup moins positifs. Recettes d’un succès contesté.

Les inégalités s’accroissent
Contrats de travail zéro heure, bedroom taxe, National Health Service menacé, la politique de Cameron s’est voulu ultra libérale. Le pays mise sur sa place financière et l’attractivité de sa capitale. Mais revers de la médaille, l’immobilier devient inaccessible pour les plus modestes.

A votre santé
Le système de santé publique britannique (NHS, National Health Service) est au coeur de la campagne électorale. Critiqué pour ses dysfonctionnements, il est également l’objet de nombreuses controverses. Dernière en date : les salaires des directeurs d’hôpitaux, parfois supérieurs à celui du Premier ministre ! Retour sur cette particularité britannique.

Les jeunes, champions de l’abstention
Moins d’un jeune sur deux se déplace pour voter. Pourtant, le thème des frais d’inscription à l’université s’est invité dans la campagne. En moyenne, ils s’élèvent à 12.000 euros par an, en constante augmentation depuis vingt ans, quand les études étaient gratuites. Conséquence, les jeunes diplômés sont aussi de jeunes endettés. Chaque étudiant quitte l’université avec une dette moyenne de 60.000 euros.