: Vidéo Syrie : le report des frappes "donne du temps à Bachar pour nous massacrer"
Une équipe de France 2 s'est rendue dans un camp de réfugiés, en Syrie, au sein d'une zone tenue par les rebelles. Les habitants s'inquiètent de la décision de Barack Obama.
Ils attendaient les frappes occidentales ; ils se disent désormais inquiets. Des rebelles et des réfugiés syriens, interrogés par France 2 dans le camp de Bab al Salama (Syrie), ont fait part de leur impatience, dimanche 1er septembre, au lendemain de l'annonce par Barack Obama de son intention de saisir le Congrès américain avant toute intervention en Syrie. "Chaque fois que l'on retarde les frappes, cela donne du temps à Bachar [Al-Assad] pour nous massacrer, déplacer ses troupes et tout son arsenal", a réagi un rebelle, même si certains rebelles redoutaient les frappes par peur de représailles.
Un sentiment partagé par les réfugiés, le long de la frontière turque, où, depuis des mois, ils attendent, sans bouger du camp. A quelques kilomètres de là, les avions du régime bombardent la zone. "Celui qui a commis un crime doit être puni", scande un homme, qui a fui sa maison après qu'une roquette est tombée dessus, faisant quatre morts. Mais d'autres sont plus fatalistes. "Nous arrivons à un tel stade de désespoir que nous perdons confiance dans toutes les promesses, car elles ne sont jamais tenues", se désespère un imam.
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