Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo Armer les rebelles syriens : une "erreur absolue", selon Mélenchon

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Mélenchon s'oppose à armer les rebelles en Syrie (France 5 - C/Politique)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

"Il n'y a pas d'autre sortie de crise que la négociation et la politique. Il n'y a aucune issue militaire à cette affaire", a martelé le leader du Front de gauche, dimanche sur France 5.

Pour Jean-Luc Mélenchon, armer les rebelles syriens - comme le souhaite François Hollande - serait "une erreur absolue". "Est-ce que la leçon libyenne ne nous a pas suffi ?", a lancé le co-président du Parti de Gauche, dimanche 17 mars dans l'émission "C/Politique" sur France 5. Le dirigeant du Front de gauche refuse d'armer les rebelles qui combattent le régime en Syrie comme le propose la France et la Grande-Bretagne. Comme la droite, l'ex-candidat d'extrême gauche à la présidentielle s'oppose à une levée de l'embargo européen, deux ans après le début d'un conflit dévastateur qui ne connaît aucun répit.

Les rebelles syriens sont, selon Jean-Luc Mélenchon, "des gens dont on ne sait rien politiquement". L'eurodéputé met en garde contre le risque d'"un engrenage terrifiant". Il rappelle l'enlèvement par des rebelles syriens de 21 observateurs de l'ONU sur le plateau du Golan, contrôlé par Israël. "Cette fois-ci ce ne sera pas seulement, comme les autres fois, des bandes armées incontrôlables professant des folies politiques mais il y  aura la guerre derrière", prévient-il.

"Est-ce que vous avez la même garantie que ces rebelles sauront se tenir à leur place, le moment venu ? Ou est-ce que nous ne sommes pas en train d'allumer une mèche absolument folle ?", interroge-t-il. "Il n'y a pas d'autre sortie de crise que la négociation et la politique. Il n'y a aucune issue militaire à cette affaire. La politique au poste de commande", martèle le dirigeant du Front de gauche.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.