Vallaud-Belkacem : à défaut de coalition en Syrie, il faut "réfléchir à d'autres moyens"
Invitée sur BFMTV, la porte-parole du gouvernement évoque les efforts de François Hollande pour obtenir une coalition internationale, afin de mener une action militaire.
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré mercredi 4 septembre que si la France ne parvenait pas à réunir une coalition pour une intervention militaire en Syrie, "alors il faudrait réfléchir à d'autres moyens"."Dès lors qu'il y a coalition, c'est-à-dire dès lors que plusieurs Etats y vont ensemble, je pense que l'intervention militaire est la plus adaptée, mais s'il n'y avait pas coalition, alors il faudrait réfléchir à d'autres moyens", a-t-elle affirmé sur BFMTV. "Aujourd'hui, François Hollande s'évertue à créer les conditions d'une coalition la plus large possible", a-t-elle précisé. "Une coalition militaire dans un premier temps, et puis nous verrons si cette coalition militaire ne pouvait pas se faire, car la France n'interviendra pas seule."
"Nous pouvons déjà avoir le soutien, pas simplement des Etats-Unis en cours de discussion, mais aussi de la Ligue arabe, de pays comme la Turquie, de pays comme l'Australie", a-t-elle énuméré, indiquant que la France se plaçait dans "une démarche proactive". Les inspecteurs de l'ONU ne "se prononceront pas, eux, sur la responsabilité, donc ils n'apporteront pas d'éléments nouveaux en réalité", a dit Najat Vallaud-Belkacem, soulignant que les services de renseignement français détenaient des "éléments de preuve qui démontrent", sans "la moindre ambiguïté", qu'il "y a eu usage de gaz sarin" et que "cet usage a été le fait [par le] régime syrien". Une intervention aura pour but "d'envoyer un signal clair de 'plus jamais ça'" et "d'enrayer la mécanique infernale de la violence en Syrie" afin de "permettre au dialogue politique de reprendre dans de bonnes conditions", a-t-elle expliqué.
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