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Tensions diplomatiques sur les armes chimiques en Syrie

Les Etats-Unis ont reconnu que Damas avait utilisé des armes chimiques contre les rebelles et Obama a durci le ton. Le ministre syrien de l'Information parle de "mensonge éhonté".

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 1min
Des combattants de l'armée syrienne libre dans le quartier Ain Tarma de Damas, le 30 janvier 2013. (GORAN TOMASEVIC / REUTERS)

Tout a commencé avec la reconnaissance officielle par les Etats-Unis, jeudi 25 avril, de l'utilisation d'armes chimiques par le régime de Bachar Al-Assad en Syrie. Le lendemain, Barack Obama a durci le ton contre Damas, alors que les alliés du président en place protestaient. 

"L'utilisation de possibles armes de destruction massive contre des populations civiles constituerait un franchissement d'une ligne supplémentaire au regard des normes internationales et du droit international", a expliqué le président américain, vendredi 26.  Et d'ajouter : "Cela changera la règle du jeu. Nous devons agir avec prudence. [...] Mais je pense que chacun d'entre nous [...] reconnaît que nous ne pouvons pas rester passifs."

"Un mensonge éhonté"

Immédiatement, l'émissaire du président russe Vladimir Poutine pour le Moyen-Orient, Mikhail Bogdanov a réagi. "S'il y a des preuves sérieuses sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, il faut les montrer immédiatement et ne pas les dissimuler", a-t-il affirmé. Egalement vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie, l'un des derniers pays à soutenir le régime syrien, il a averti : "Il ne faut pas que [ces informations] soient un alibi pour une intervention en Syrie".

Côté syrien, c'est le ministre de l'Information, Omrane al-Zohbi, qui est monté au créneau. Dans une interview à la chaîne de télévision russe RT (lien en anglais), il a accusé, samedi 27 avril, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne de "mensonge éhonté". "Je tiens à insister une fois de plus sur le fait que la Syrie n'utiliserait jamais [d'armes chimiques], pas seulement parce qu'elle respecte la législation internationale et les règles d'une guerre, mais en raison de problèmes humanitaires et moraux", a-t-il martelé.

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