Cet article date de plus d'onze ans.

Syrie. Une vidéo montre les observateurs de l'ONU enlevés

Six des 21 soldats des Nations unies capturés hier par des combattants syriens sur le plateau du Golan y apparaissent. Ils disent avoir été aidés par des civils pendant un bombardement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Six des 21 observateurs de l'ONU enlevés par un groupe rebelle en Syrie apparaissent dans une vidéo diffusée sur YouTube, le 7 mars 2013. (FRANCETV INFO / YOUTUBE)

Ils apparaissent, vêtus de leurs uniformes militaires, assis les uns à côté des autres dans une chambre. Une vidéo, diffusée sur internet, montre six des 21 observateurs de l'ONU enlevés par un groupe rebelle en Syrie mercredi 6 mars. Le document a été posté jeudi 7 mars sur le compte YouTube de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les 21 observateurs capturés sont membres de la Force des Nations unies chargée de l'observation du désengagement sur le Golan (Fnuod). Celle-ci, déployée en 1974 à la suite de l'occupation de la zone par Israël, est chargée de surveiller le cessez-le-feu entre Israël et la Syrie sur ce territoire. L'un des soldats onusiens filmés se présente comme un capitaine du bataillon philippin au sein du contingent des Nations unies.

Il explique qu'au moment où les casques bleus se dirigeaient vers Jamla, le village près duquel ils ont été capturés, des bombardements et des tirs d'artillerie ont éclaté. C'est à ce moment-là qu'ils se sont arrêtés et des "civils" les ont aidés en répartissant le groupe dans différents endroits pour leur sécurité. Il précise que les personnes leur ont offert un logement, de la nourriture et de l'eau.

Cette déclaration ne va pas vraiment dans le sens de la vidéo publiée la veille par les ravisseurs, qui accusaient l'ONU d'aider "le régime à pénétrer dans le village de Jamla". Des protagonistes de la vidéo apparaissaient une arme à la main.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.