Syrie : un bombardement fait plusieurs morts et des blessés dans un aéroport de l'armée
Cette frappe survient quelques heures après que Paris et Washington ont promis d'apporter "une réponse forte et commune" à l'attaque chimique présumée à Douma. Les Etats-Unis ont pourtant affirmé qu'ils n'étaient pas à l'origine de ce bombardement.
Un bombardement a fait "plusieurs morts et des blessés" dans l'aéroport militaire de Tiyas (Syrie), entre les villes de Homs et Palmyre, lundi 9 avril. L'aérodrome a été secoué lundi par de violentes explosions tandis que la défense antiaérienne est entrée en action et a abattu huit missiles, indique la télévision d'Etat syrienne. Au moins 14 combattants, dont des Iraniens, ont été tués dans la frappe sur l'aéroport du T-4, selon un bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
L'agence officielle Sana a affirmé "qu'une attaque américaine [était] soupçonnée", avant de retirer toute référence aux Etats-Unis. Le Pentagone a aussitôt réagi en assurant que ses forces armées "ne mènent pas de frappes aériennes en Syrie". "Ce n'est pas nous", a déclaré de son côté le ministère français des Armées, interrogé par Reuters.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence
Cette frappe survient quelques heures après que Paris et Washington ont promis d'apporter "une réponse forte et commune" à l'attaque chimique présumée qui a fait des dizaines de victimes, samedi, dans la ville de Douma. L'Elysée n'a pas cité explicitement le gouvernement syrien.
Sous l'impulsion de la France, neuf pays membres sur les quinze du Conseil de sécurité ont demandé la réunion en urgence de cette instance. Il revient à la présidence du Conseil de sécurité, assurée en avril par le Pérou, de confirmer formellement la tenue de cette réunion, vraisemblablement à 20 heures, heure française.
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