Syrie : les civils et les rebelles attendent toujours d'être évacués d'Alep-Est.
Alors qu'un accord de cessez-le-feu a été passé entre la Turquie et la Russie, afin d'évacuer les civils et les rebelles encore bloqués dans Alep Est, les bombardements ont repris mercredi 14 décembre.
Des dizaines de bus stationnés attendaient encore leurs passagers mercredi 14 décembre, à Alep. L'évacuation des civils et des rebelles d'Alep Est devaient débuter à l'aube. Cependant, l'opération a été retardée sans explication. Malgré l'accord passé entre la Russie et les insurgés, les bombardements de l'armée syrienne contre les rebelles ont repris dans la matinée du mercredi 14 décembre. "L'armée de Bachar Al-Assad doit être à 300 mètres d'ici et on n’a aucun endroit où aller", témoigne Abdulkafi Alhamdo, un habitant d'Alep, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Le régime syrien accuse les rebelles d'avoir déclenché les hostilités et il a suspendu l'évacuation.
"Êtes-vous incapable de ressentir de la honte"
L'ambassadrice américaine aux Nations-Unis, Samantha Power, a violemment pris à partie la Russie, alliée de Bachar Al-Assad : "Trois États membres des Nations unies encerclent des civils. Vous devriez avoir honte, mais en apparence cela vous rend encore plus motivés (...) Êtes-vous incapable de ressentir de la honte ?" a-t-elle demandé à Vitaly Churkin, ambassadeur de la Russie aux Nations unies.
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