Syrie : des officiels américains reconnaissent l'échec des frappes contre les islamistes de Khorasan
Selon plusieurs officiels, les objectifs de ces frappes contre cette unité d'Al Qaïda implantée en Syrie sont loin d'être atteints.
Un bilan plus que mitigé. Selon plusieurs officiels américains, vendredi 3 octobre, les frappes aériennes menées en septembre contre le groupe Khorasan, une unité d'Al Qaïda implantée en Syrie, n'ont pas atteint leurs objectifs.
Alors que les services de renseignements américains continuent d'évaluer l'impact des frappes menées à l'aide de missiles Tomahawk le 22 septembre, trois responsables notent que les premières indications montrent que de nombreux dirigeants et membres de cette organisation sont parvenus à s'échapper. Ces activistes auraient même réussi à prendre la fuite avec des engins explosifs perfectionnés qu'ils prévoyaient d'utiliser pour une attaque contre des avions de ligne ou d'autres cibles de même nature.
"Ils pensaient que les activistes étaient là et cela n'était pas le cas", a précisé un responsable américain familier des dispositions stratégiques arrêtées par l'administration Obama. Selon le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, ces frappes devaient enrayer "un projet d'attaque imminente contre les Etats-Unis et des cibles occidentales". Le 25 septembre, James Comey, directeur du FBI, avait indiqué qu'il n'était "pas confiant" sur le fait que cet objectif ait été atteint.
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