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Pour Damas, l'accord russo-américain est "une victoire pour la Syrie"

Lors d'une interview à l'agence publique russe, Ria Novosti, le ministre syrien de la Réconcilation a remercié la Russie, instigatrice de cette option diplomatique. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry (G), l'envoyé spécial de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi (C) et le ministre russe ds Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à Genève (Suisse), le 13 septembre 2013. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

A l'exception des rebelles syriens, qui le rejettent, l'accord russo-américain semble faire l'unanimité. Dimanche 15 septembre, Damas a salué ce compromis entre son allié, Moscou, et Washington, concernant le démantèlement d'armes chimiques syriennes. "D'une part, il aide les Syriens à sortir de la crise et d'autre part, il a permis d'éviter la guerre contre la Syrie, ayant privé d'argument ceux qui voulaient la déclencher", s'est félicité le ministre syrien de la Réconcilation, Ali Haïda, lors d'une interview à l'agence publique russe, Ria Novosti. 

En vertu de cet accord, signé par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, Damas dispose d'une semaine pour présenter une liste de ses armes chimiques. Celles-ci doivent être enlevées et détruites d'ici à la fin du premier semestre 2014. 

"Grâce à la Russie"

La Russie, l'un des derniers alliés du régime syrien auquel elle livre des armes, a provoqué le 9 septembre un coup de théâtre diplomatique avec sa proposition sur les armes chimiques syriennes. "Cet accord est devenu possible grâce à la diplomatie et au gouvernement russe, c'est une victoire pour la Syrie remportée grâce à nos amis russes", a martelé le ministre syrien. 

L'accord de Genève "assure un soutien international pour que tous les représentants du peuple syrien se mettent à la table des négociations et résolvent leur problèmes internes à l'étape suivante", a-t-il estimé. 

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