Plus de 30 jihadistes français tués en Syrie, annonce Hollande
A l'issue du sommet du G7 à Bruxelles, le président français a appelé à davantage de coopération pour lutter contre la menace que représentent ces combattants.
Au total, ils seraient plus de 2 000 Européens à s'être dirigés vers la Syrie pour y mener le jihad, ou à envisager de s'y rendre. Parmi eux, "plus de 30 ressortissants français" partis combattre y ont trouvé la mort, a annoncé mercredi 4 juin François Hollande, à l'issue du sommet du G7 à Bruxelles (Belgique).
Face au phénomène des combattants étrangers en Syrie, "nous devons coopérer davantage", et notamment en matière "de renseignement", a-t-il expliqué. Dans une déclaration, les dirigeants du G7 ont annoncé avoir "décidé d'intensifier" les "efforts pour répondre à la menace que constituent [ces] combattants étrangers".
300 Français déjà partis
François Hollande a insisté sur le danger que peut représenter le retour en Europe "d'individus endoctrinés et entraînés sur ces terrains de guerre". Le président a notamment évoqué la tuerie, le 24 mai, au Musée juif de Bruxelles, pour laquelle un Français au profil jihadiste, passé par la Syrie, a été arrêté.
Selon des chiffres cités fin avril par les autorités françaises, près de 300 jeunes Français seraient partis en Syrie et auraient participé à des combats, une centaine serait en transit à destination des régions tenues par la rébellion, et une centaine d'autres serait déjà revenue de Syrie. Ils seraient surveillés par les services antiterroristes.
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