Le cessez-le-feu négocié par les Américains et les Russes en Syrie est globalement respecté. Il n'y a pas eu d'affrontements notables ces dernières heures. Une période de répit pour les habitants d'Alep et de Jarablus ce mercredi 14 septembre.
Scène impensable il y a encore quelques jours en Syrie. Des enfants d'Alep, heureux, jouent en pleine rue sans craindre la mort. Des familles se retrouvent dans un jardin public dans la zone rebelle d'Alep. Aucun bombardement depuis 48 heures. Tout le monde profite de cette trêve inespérée. Un peu plus loin, dans le centre-ville défiguré par les combats, la vie semble reprendre un cours normal. Les habitants se rendent au marché pour préparer la fête de l'Aïd. Pour la première fois depuis la dernière trêve en février, les avions du régime al-Assad n'ont pas bombardé cette zone rebelle.
Trêve prolongée de deux jours
Si l'aide humanitaire tarde encore à arriver à Alep, ce n'est pas le cas près de la frontière turque à Jarablus. Ce mercredi, les rations alimentaires et les jouets pour les enfants font oublier la guerre que ces habitants ont longtemps subie. Depuis lundi soir, le cessez-le-feu en Syrie est respecté. Cette trêve négociée par la Russie et les États-Unis vient d'être prolongée de 48 heures. Un nouvel espoir dans un conflit qui, en cinq ans, a fait plus de 300 000 victimes.
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