La répression a fait plus de 3 500 morts en Syrie
Le régime syrien a accepté le 2 novembre le plan de la Ligue arabe pour mettre fin aux violences, mais est rapidement revenu sur ses engagements.
Un nouveau bilan du Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, communiqué mardi 8 novembre, fait état de plus de 3 500 morts depuis mi-mars, le début de la répression en Syrie.
Le régime syrien avait déclaré le 2 novembre accepter le plan de la Ligue arabe pour mettre fin aux violences, mais n'a pas tardé à revenir sur ses engagements. Les forces syriennes ont depuis poursuivi la répression de la contestation, faisant plus de 80 morts.
L'opposition réclame des sanctions de la part des pays voisins
Le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des courants de l'opposition et continue de réclamer le départ du président Bachar Al-Assad, a lancé une campagne auprès des pays arabes pour réclamer des mesures sévères contre le régime de Damas.
Une délégation du CNS doit se rendre au siège de la Ligue arabe au Caire (Egypte), où des réunions ministérielles sont prévues sur la Syrie vendredi 11 et samedi 12 novembre.
L'opposition syrienne veut que la Ligue arabe suspende l'adhésion de la Syrie et impose des sanctions économiques et diplomatiques au régime. Le Conseil réclame également que le régime soit poursuivi par la Cour pénale internationale pour violations des droits de l'Homme et "génocide".
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