Cet article date de plus de sept ans.

La mairie de Paris va lancer un programme d'accueil de 25 étudiants de Syrie, en guerre depuis six ans

Le Conseil de Paris doit se prononcer mardi en faveur d'un programme d'accueil d'étudiants syriens. Un dispositif éjà mis en place dans le Val-de-Marne, avec efficacité, selon le témoignage d'un jeune arrivé de Damas en 2014.

Article rédigé par Philippe Randé, franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
La mairie de Paris va épauler 25 étudiants syriens pour leur permettre de continuer leur cursus (illustration). (MAXPPP)

Le Conseil de Paris va mettre sur les rails mardi 9 mai un programme d'accueil de de 25 étudiants syriens. Yazan, arrivé de Damas en 2014, en a bénéficié dans le Val-de-Marne. Il témoigne sur franceinfo de l'efficacité de l'accompagnement.

Yazan, en France depuis trois ans, va poursuivre des études d'ingénieur - un reportage de Philippe Randé

Avant son arrivée en France en mars 2014, Yazan, 24 ans, était étudiant en réseaux télécoms à l'université de Damas, en Syrie, en guerre depuis six ans. Le jeune homme ne parlait pas un mot de français. Il a vite appris, en suivant des cours bien cadrés, dit-il, à l’université de Créteil. Aujourd'hui, Yazan peut poursuivre ses études dans des conditions qu'il juge optimales. 

L’année prochaine, je suis accepté pour continuer mes études en cycle d’ingénieur. C’est une nouvelle vie, une nouvelle façon de vivre, de nouveaux amis.

Yazan, étudiant syrien, en France depuis trois ans

L'étudiant, qui explique "ne pas avoir peur en France", se sent Français, au point de suivre de près la présidentielle, de la commenter et de souhaiter "bonne chance" à Emmanuel Macron, qui représente pour lui "quelque chose de nouveau"

La mairie de Paris va s'engager à sélectionner et recevoir 25 étudiants syriens, qui, comme Yazan, vont bénéficier d'un programme d'accompagnement. Il prévoit une bourse de 500 euros par mois et une formation intensive en français-langue étrangère pendant un an.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.