Le cessez-le-feu en Syrie a été de nouveau mis à mal, dimanche 15 avril, par de violents bombardements de Homs, le jour de l'arrivée prévue des premiers observateurs de l'ONU conformément à la première résolution du Conseil de sécurité après 13 mois de crise.Les forces gouvernementales ont tué quatre civils, dont trois à Homs, visée par le plus violent bombardement depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 12 avril, renforçant les doutes des Occidentaux sur la volonté du régime de renoncer à la répression. Le quartier rebelle de Khaldiyé à Homs a été le plus touché "avec en moyenne trois obus par minute", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).