Le Premier ministre a reçu, ce dimanche 15 avril, les présidents des commissions et des groupes parlementaires concernés par l'intervention française en Syrie. Il n'y a pas d'unité nationale sur le sujet. "Du côté de Jean-Luc Mélenchon, on est toujours opposé, par principe, à ces frappes. Du côté de la droite, on émet un certain nombre de doutes. L'unanimité n'est toujours pas de mise", commente Thierry Curtet en direct de l'hôtel de Matignon à Paris.Débat public à l'Assemblée nationale et au SénatIl y aura un débat public sur l'intervention en Syrie le 16 avril, au Sénat comme à l'Assemblée nationale. "Je reste toujours très circonspect sur le fait que la France aille intervenir en dehors d'un mandat précis de l'ONU. Ça peut avoir des conséquences sur la voix de la France, sur le poids qu'elle représente sur la scène internationale", a déclaré Christian Jacob président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale.