Après les frappes françaises en Syrie, comme le veut la Constitution, un débat aura lieu à l'Assemblée nationale et au Sénat. Dans cette optique, des parlementaires sont reçus par le Premier ministre ce dimanche 15 avril. "Cette intervention en Syrie ne fait pas l'unanimité dans la classe politique. De l'extrême droite à l'extrême gauche, les critiques se font entendre depuis hier", observe Anne Bourse en direct de l'hôtel de Matignon à Paris.Les parlementaires divisés sur la questionAu sein de la droite, les voix sont discordantes. "Ce matin, Laurent Wauquiez, dans une interview, dit ne pas croire en l'utilité de ces frappes punitives, alors qu'Alain Juppé ou Xavier Bertand, eux, soutiennent le gouvernement. Même désaccord au sein de la gauche", commente la journaliste. Demain, le débat aura lieu à 17h à l'Assemblée nationale.