En Syrie, le ton montre les États-Unis et la Russie
:quality(50)/2016/09/21/syr_1.jpg)
:quality(50)/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
Washington et Moscou s'accusent d'avoir rompu la courte et fragile trêve des combats mise en place la semaine dernière en Syrie.
Pour Washington, aucun doute. Le convoi humanitaire bombardé lundi près d'Alep est l'oeuvre des forces russes. "Toutes nos informations indiquent qu'il s'agit d'une attaque aérienne. Il ne peut y avoir que deux entités responsables : le régime syrien ou les Russes. Et nous tenons les Russes pour responsables de ce qui se passe dans cette zone", accuse Ben Rhodes, conseiller adjoint américain à la Sécurité nationale.
Moscou accuse des jihadistes
Des accusations immédiatement démenties par Moscou qui évoque des incidents au sol et a également dévoilé des images aériennes du convoi filmées par un drone. On y apercevrait des jihadistes équipés d'un mortier. Sur le terrain, les attaques ont repris de plus belle. Plusieurs frappes ont été observées à Homs. À l'ONU, la Syrie a dominé les discours des chefs d'État, mais la communauté internationale semble toujours impuissante. La trêve n'a pas été officiellement enterrée, mais elle ne tient plus qu'à un fil.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.