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: Vidéo Syrie : comment la France a adouci son discours sur Bachar Al-Assad
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Si la France souhaite toujours le départ de Bachar Al-Assad, il y a eu une inflexion dans le langage diplomatique.
Alors que les grandes puissances se sont réunies à Vienne pour statuer sur le sort à réserver au président syrien Bachar Al-Assad, vendredi 30 octobre, la France affiche sa fermeté mais ne pose plus son départ comme un préalable. "Il faudra qu'à un moment ou un autre, il ne soit plus en fonction", a lancé le ministre des Affaires étrangères français.
"Bachar Al-Assad est un assassin"
Après l'élection de François Hollande, Laurent Fabius utilisait des mots bien plus forts pour qualifier le chef d'Etat syrien : "Monsieur Bachar Al-Assad est un assassin, il faut qu'il quitte le pouvoir et le plus tôt sera le mieux", avait-il déclaré sur le plateau de France 3. "Monsieur Bachar Al-Assad ne mériterait pas d'être sur la terre", avait aussi lancé l'homme politique. Quelques mois après cette déclaration, François Hollande avait réclamé le départ du chef d'Etat syrien : "Je suis convaincu que Bachar Al-Assad doit partir pour qu'il y ait une solution politique en Syrie".
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