Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Frappes en Syrie : Hollande lâché par Cameron et Obama

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Envoyé spécial
Frappes en Syrie : Hollande lâché par Cameron et Obama Envoyé spécial (Envoyé spécial)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Août 2013 : dans la banlieue de Damas bombardée au gaz sarin, au moins 1 500 morts, dont de nombreux enfants. Aussitôt, la France prend la tête d'une coalition internationale pour punir le régime de Bachar Al-Assad. Dans cet extrait du magazine "Envoyé spécial", François Hollande revient sur des frappes avortées.

Comment François Hollande a cru en finir avec "le régime du tyran Bachar"... Dans un document inédit de 52 minutes consacré à cet "ami encombrant", à voir dans "Envoyé spécial" le 8 juin 2017, l'ancien chef de l'Etat revient sur l'affaire des frappes avortées contre le régime syrien. Extrait.

Fin août 2013 : branle-bas de combat à l'Elysée. François Hollande s'affiche en chef de guerre. Après l'attaque au gaz sarin qui a fait 1 500 morts dans la banlieue de Damas, dont de nombreux enfants, la France est en première ligne pour punir le régime de Bachar Al-Assad, responsable de ce massacre à l'arme chimique. Elle tient pour acquis le soutien de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Après la "ligne rouge" édictée par Barack Obama, impensable qu'il en soit autrement.

Et les Rafale de faire demi-tour...

Les Rafale français sont donc prêts à mettre le cap vers les côtes syriennes. Cinq missiles Scalp vont s'abattre sur les cibles identifiées dans la capitale. Des sites militaires depuis lesquels l'ordre de l'attaque a pu être donné. Combien ? le général Christophe Gomart, le directeur du Renseignement militaire interrogé dans cet extrait, ne le dira pas, mais "un nombre suffisant pour faire mal au régime syrien"

Là-dessus, coup de tonnerre : les parlementaires britanniques ont voté contre les frappes, David Cameron se retire. Que va faire le président américain ? Quand celui-ci appelle son homologue français le 31 août, à quelques heures des frappes, Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, est persuadé que c'est pour donner son feu vert, voire accélérer les frappes. D'où la stupéfaction dont il témoigne ici... Et les Rafale de faire demi-tour...

Extrait de "Bachar : un ami encombrant", un "Document de Complément d'enquête" diffusé le 8 juin 2017 dans "Envoyé spécial".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.