Syrie : Paris et Washington maintiennent, à l'ONU, leurs menaces de frappes aériennes
Les Occidentaux, Etats-Unis et France en tête, ont maintenu leurs menaces de riposter à l'attaque chimique présumée qui a fait des dizaines de victimes à Douma. Mais la Russie a mis son veto à une résolution des Nations unies.
Moscou a opposé son veto, mardi 10 avril, à un projet américain de résolution visant à créer un mécanisme d'enquête indépendant sur le recours aux armes chimiques en Syrie, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. Les Occidentaux, Etats-Unis et France en tête, ont toutefois maintenu leurs menaces de riposter à l'attaque chimique présumée qui a fait des dizaines de victimes dans la ville de Douma.
"La France mettra tout en œuvre contre l'impunité chimique", a assuré l'ambassadeur français François Delattre. Paris annoncera "dans les prochains jours" la "décision" sur sa riposte, en coordination avec les alliés américain et britannique, a précisé l'Elysée.
Les compagnies aériennes mises en garde
S'inscrivant dans cette fièvre diplomatique, Donald Trump et la Première ministre britannique Theresa May sont aussi "tombés d'accord", lors d'une conversation téléphonique, "pour ne pas laisser l'usage d'armes chimiques se poursuivre", a rapporté la Maison Blanche. Le président américain a annulé un déplacement prévu en fin de semaine au Pérou afin de suivre de près le dossier syrien.
L'Agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) a mis en garde les compagnies aériennes, mardi après-midi, contre "de possibles frappes aériennes en Syrie (...) dans les 72 heures à venir". Elle a précisé qu'il était possible que les appareils de communication soient perturbés par intermittence durant cette période.
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