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"Les politiques peuvent arrêter cette guerre" estime le porte-parole des Casques blancs en Syrie

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Brut : casque blanc syrie
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Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En Syrie, des secouristes bénévoles continuent de sauver des vies sous les bombardements. Ce sont les Casques blancs. À Paris pour rencontrer le premier conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, le porte-parole de l’organisation en appelle à la communauté internationale.

"La situation est critique, il est urgent de faire quelque chose pour sauver et protéger ces personnes." Le 13 février dernier, le porte-parole des Casques blancs a rencontré le premier conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron. Abdulrahman Almawwas est venu dénoncer les bombardements du régime de Bachar el-Assad sur la ville d’Idlib et la région de la Ghouta, où plus de 400 000 personnes sont assiégés. D’après lui, "la semaine dernière a été l’une des pires de la guerre en Syrie. Dans la Ghouta, il y a eu plus de 400 morts, dont 100 étaient des enfants. Au même moment, il y a eu beaucoup d’attaques visant directement des hôpitaux d’Idlib."

La guerre en Syrie entre dans sa huitième année et, selon l’organisation de secouristes syriens lancée en 2013, le conflit a fait au moins 500 000 morts. Aujourd’hui, ils sont 3 700 Casques blancs bénévoles déployés dans le pays à venir en aide aux blessés civils. "Jusqu’à aujourd’hui, nous avons sauvé 105 000 vies mais malheureusement, nous avons perdu 218 de nos collègues pendant la guerre en Syrie." déplore Abdulrahman Almawwas. 

"Nous avons toujours confiance envers le gouvernement français et le président."

À l’issue de sa rencontre avec la diplomatie française, Abdulrahman Almawwas a envie de garder "espoir" : "Il nous a dit qu’ils feront tout pour essayer de ne pas reproduire le scénario d’Alep dans la Ghouta ou dans d’autres régions de la Syrie. Ils vont essayer de faire quelque chose en passant par le Conseil de Sécurité ou par les Nations Unies et nous attendons ces actions." Le porte-parole des Casques blancs syriens invite la France à augmenter la pression sur les principaux acteurs du conflit : "Nous avons toujours confiance envers le gouvernement français et le président. Il a le pouvoir et il peut jouer un rôle majeur dans l’Union européenne et dans le monde."

De manière générale, le porte-parole des Casques blancs syriens estime que "les politiques peuvent faire quelque chose et arrêter cette guerre, en Syrie, même au Yémen, dans n’importe quel endroit du monde. C’est leur travail."

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