Attaque chimique : le précédent de 2013
En 2013, les Occidentaux avaient déjà accusé Bachar al-Assad d’avoir utilisé du gaz sarin à l’encontre des rebelles dans la banlieue de Damas.
Le monde a déjà vu des images insoutenables de Syriens asphyxiés. Le 21 août 2013, dans une banlieue de Damas, l’attaque chimique était indéniable. Elle avait fait 1 400 morts et avait été imputée au régime syrien. Immédiatement, Barack Obama avait indiqué que la ligne rouge avait été franchie et qu’il envisageait une intervention militaire.
Opération militaire annulée
La France était alors la plus déterminée pour opérer des frappes militaires contre le régime de Bachar al-Assad. "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents", avait déclaré François Hollande. Mais quelques jours plus tard, Barack Obama fait volte-face, l’opération qui était imminente est balayée. Le président américain estimait alors qu’une solution diplomatique était encore possible et que le recours militaire devait être reporté.
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