Alep : lente agonie avant la chute de la ville martyre
Alep, la dernière grande ville encore insurgée de Syrie, vient d'être reprise par l'armée de Bachar al-Assad.
Sous une bruine qui rend l'exode plus pénible encore, ces habitants d'Alep-Est quittent les derniers bastions rebelles de la ville ce mardi 13 décembre. Des cohortes de familles, épuisées par un long siège, les bombardements et les combats. L'évacuation se fait sous escorte de l'armée de Bachar al-Assad, comme en témoigne un habitant d'Alep qui a pu être joint aujourd'hui.
"Un carnage"
"Bien sûr qu'il y a des familles qui se dirigent vers les forces du pouvoir, mais c'est parce qu'elles n'ont pas le choix : elles étaient encerclées par des milices notamment iraniennes, alliée du régime. (...) Plusieurs familles ont été exécutées sur place, soit par balle soit brulées vives. J'ai les noms de toutes les victimes", affirme ce journaliste qui a remporté le prix Reporters sans frontières en 2016. Ces exactions ont été commises par les milices du régime lors des combats. Un carnage selon les termes de l'ONU.
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