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Résolution Syrie : Moscou accepte l'éventualité de sanctions

Alors que l'Assemblée générale de l'ONU va se réunir à partir de ce soir, la Russie a fait un pas vers l'adoption d'une résolution un peu plus contraignante que ce qu'elle prévoyait au départ. Ainsi elle a annoncé ce mardi matin qu'elle acceptait que l'éventualité d'un recours à la force, en cas de non-respect des engagements pris, figure dans le texte. Une simple "mention" à caractère non automatique.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Allison Joyce Reuters)

C'est du langage diplomatique où chaque mot compte. Et c'est toujours autour du chapitre 7 de la Charte des Nations unies, celui qui prévoit un recours à la force, que portaient les négociations sur la résolution qui prévoit la destruction des armes chimiques syriennes.

Pas question "d'application automatique de sanctions ou encore moins de recours à la force "

"Le chapitre VII ne peut être mentionné que comme un élément de l'éventail de mesures " en cas de non-respect des engagements pris, a affirmé ce matin le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, cité par Interfax. Avant de préciser qu'il n'était pas "pas question d'adopter une résolution au Conseil de sécurité sous chapitre VII, ni d'application automatique de sanctions ou encore moins de recours à la force ".

En clair, le chapitre 7 sera bien mentionnée comme le réclamaient Paris, Londres et Washington, mais sa mise en oeuvre ne sera pas automatique. Lundi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a estimé possible l'adoption d'une résolution cette semaine, à condition que le texte "prévoie que des mesures sous chapitre VII puissent être prises". Est-ce que le caractère non automatique de ces mesures sera jugé suffisant? Trop tôt pour le dire.

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