Regain de tension Israël-Gaza avant la libération de Palestiniens
L'aviation israélienne a bombardé deux sites dans le nord de la bande de Gaza : selon des témoins il s'agit d'un camp d'entraînement des brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas à Gaza. L'armée israélienne précise pour sa part avoir détruit deux rampes de lancement de roquettes. Cette attaque se produit après des tirs qui ont visé le sud d'Israël. Deux roquettes et un obus de mortier sont partis de la bande de Gaza. L'une des roquettes a été interceptée par le système de défense anti-aérien Iron Dome au dessus de la ville d'Ashkelon. Et après la séquence bombardement vient la séquence propagande avec des
communiqués publiés par les uns et les autres pour justifier leurs
actions.
La trêve fragilisée
Ce quotidien, les habitants du secteur, de part et d'autre de la frontière, commençaient tout juste à espérer l'oublier. Depuis deux mois, le calme régnait sur le secteur. Le Hamas et Israël ont conclu une trêve il y a environ un an. Si des roquettes et des obus sont effectivement tombés sur Israël depuis, ces tirs ont été revendiqués par des groupes djihadistes opposés au Hamas. Ce n'est pas le cas cette fois, d'où l'inquiétude sur la pérennité de la trêve.
Côté israélien, le dernier raid remonte au 14 août. Il répondait déjà à des tirs survenus juste avant une session de négociations israélo-palestinienne et avant la libération d'un premier groupe de prisonniers palestiniens. Les tensions d'avaient toutefois pas fait échouer cet élargissement. Et de fait, Jérusalem ne remet pas en cause le prochain, prévu dans la nuit de mardi à mercredi. Il concerne 26 palestiniens arrêtés avant les accords d'Oslo de 1993. Au total, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accepté d'ouvrir la porte à 104 prisonniers, en fonction des progrès des négociations menées sous le patronage des Etats-Unis.
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