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Prostitution et proxénétisme : Amnesty vote pour la dépénalisation

Ce mardi, Amnesty international a voté en faveur d’une initiative controversée : la décriminalisation de la prostitution et du proxénétisme. Les clients et les proxénètes seraient concernés.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Une prostituée dans les rues de Lyon © Maxppp)

Un projet de résolution controversé. L'organisation non gouvernementale Amnesty International a voté ce mardi en faveur de la dépénalisation de la prostitution. Un projet qui concerne les prostituées, les clients et les proxénètes. Il souhaite poser "un cadre légal dans lequel tous les éléments du travail du sexe seraient dépénalisés ".

 

L’ONG estime que "la criminalisation du travail du sexe entre adultes consentants peut entraîner une augmentation des violations des droits des travailleurs du sexe ". Sur France Info, Catherine Godart, d’Amnesty France a expliqué que le premier objectif était de "défendre les droits des personnes en situation de prostitution ".

 

Elle rappelle qu’il y a eu "un débat énorme " au sein d’Amnesty International pendant deux ans sur ce sujet. Amnesty France a d’ailleurs émis des réserves, "décriminaliser l’ensemble du secteur de la prostitution est une question sur laquelle nous ne sommes pas prêts ". Elle se range ce mardi derrière le choix d’Amnesty international où la majorité des délégués ont voté pour, même si la section française aurait préféré dépénaliser uniquement pour les prostituées mais par les clients et les proxénètes. Pour l'ONG Equality now "Légaliser ceux qui exploitent les personnes prostituées n'est pas la bonne façon de procéder " car "la demande commerciale pour le sexe alimente le trafic " d'êtres humains.   

Catherine Godart, d’Amnesty France explique la position de la France, différente de la majorité

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