: Vidéo 13h15. Syrie : quand des roquettes tombent près du lycée français de Damas
Depuis la rupture en 2012 des relations diplomatiques entre la France et la Syrie, le lycée français de Damas n’est plus financé par Paris. Deux cents élèves syriens francophones y poursuivent leur scolarité. Parfois sous les obus... Extrait de "13h15 le samedi".
Le lycée français Charles-de-Gaulle de Damas a perdu le soutien financier de l’Etat français depuis la rupture des relations diplomatiques, en 2012, entre la France et la Syrie. Il ne compte désormais plus que 200 élèves au lieu de 800 en 2011. Ce sont les familles qui paient pour qu’il continue de fonctionner en dépit de la guerre.
Michel, un ancien proviseur français à la retraite engagé par les parents, veille sur ces jeunes élèves syriens francophones. Ce jour-là, des roquettes s’abattent sur la ville, tout près de l’établissement dont les classes vont de la maternelle à la terminale. "Pour l’instant, les élèves restent dans les classes, même à la sonnerie", donne-t-il comme consigne aux professeurs.
Cinq obus ont touché l’établissement depuis 2012
Des coups de feu claquent quelque part dans un quartier proche du lycée. Le proviseur arpente l’établissement pour mettre les enfants à l’abri : "Je ne veux pas que les élèves traînent dans les couloirs. C’est vraiment pas le moment !" leur dit-il avant de décider une procédure de sortie des élèves. "Vous allez au CDI !" ordonne-t-il à quelques adolescent-e-s peu pressé-e-s.
"Nous sommes en train de vérifier la gravité des événements et de réfléchir à un mode de sortie du lycée qui soit le plus sûr possible", continue-t-il d’expliquer, alors que les élèves restent confinés dans les classes ou au centre de documentation et d’information. "On veille à ce que les parents viennent chercher progressivement les enfants", précise ce proviseur, dont l’établissement a été touché par cinq obus depuis 2012.
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