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Vidéo 13h15. Humanitaire : l'acupuncture pour soigner des réfugiés à Erbil en Irak

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13h15 le samedi. Humanitaire : l'acupuncture pour soigner des réfugiés à Erbil
13h15 le samedi. Humanitaire : l'acupuncture pour soigner des réfugiés à Erbil 13h15 le samedi. Humanitaire : l'acupuncture pour soigner des réfugiés à Erbil
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le docteur en médecine chinoise Elise Boghossian a installé un dispensaire à Erbil, capitale du Kurdistan irakien, avec son association Shennong & Avicenne. Dans le plus grand camp chrétien d'Irak, elle pratique l'acupuncture pour soigner les réfugiés. Extrait de "13h15 le samedi" du 13 février.

Le docteur en médecine chinoise Elise Boghossian a pour spécialité l'acupuncture. Elle quitte chaque mois son cabinet parisien pour se rendre notamment dans le Kurdistan irakien. Avec son association Shennong & Avicenne, l'acupunctrice a mis en place un dispensaire dans la banlieue d'Erbil pour soigner les réfugiés dans le plus grand camp chrétien d'Irak.

Avec ses aiguilles, Elise stimule ce matin-là des points pour dénouer les blocages et apaiser les articulations d'un patient de 65 ans qui souffre des mêmes douleurs depuis vingt-cinq ans : "C'était un soldat pendant la guerre Iran-Irak. Il a reçu des éclats d'obus en étant pris dans une explosion. Il a gardé des douleurs très importantes au niveau de la région lombaire."

"Ils sont d'accord pour essayer"

"C'est beaucoup mieux que les traitements par médicament. C'est ce qu'il y a de mieux, l'acupuncture", affirme le vétéran allongé sur le ventre. Cela ne le gêne-t-il pas d'être manipulé ainsi par une femme ? "Personnellement, je n'ai aucun problème avec ça. Non, non, c'est bien, c'est très bien", répond-il.

"On fait les choses très simplement. Ils viennent car ils ont mal. Nous leur disons qu'on a cette méthode qui peut soulager la douleur. On leur propose et si cela marche, les gens reviennent. Quand ils nous voient avec des aiguilles, cela reste pour eux un dispositif médical. Ils sont d'accord pour essayer", explique Elise Boghossian. Et l'ancien combattant est devenu un habitué du dispensaire…

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