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Troisième journée de bombardements sur Gaza

Après 48 heures de raids aériens qui ont fait près de 300 morts - dont plus de 50 civils, l'armée israélienne a ciblé la nuit dernière des bâtiments symboliques, et se prépare à une offensive terrestre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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REUTERS/Ronen Zvulun)

Les bombardements israéliens se poursuivent sur le territoire palestinien de Gaza, et avec eux les condamnations à travers le monde.

Tôt ce matin, c'est d'abord l'Université islamique qui a été visée, apparemment sans faire de victime.
Considérée comme un bastion du mouvement islamiste Hamas, en plein cœur de la ville, elle a été touchée par cinq missiles. Le bâtiment des laboratoires semble avoir été la cible principale.
Les militaires ont déclaré que le site servait aux militants du Hamas pour fabriquer roquettes ou explosifs.

Plus tard, soit aux alentours de 6 heures du matin, c'est le ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas qui a été bombardé, autrement dit le premier bâtiment gouvernemental pris pour cible.

Condamnations et spéculations

Nul, sauf bien sûr l'état-major israélien, ne sait aujourd'hui quelles formes prendra a présent cette opération appelée "plomb durci".
_ Les rumeurs, de plus en plus insistantes, semblent plaider en direction d'une offensive terrestres, qui confirmerait les ambitions "radicales" de l'état hébreu.

Près de 300 personnes auraient trouvé la mort, dont 51 civils d'après les services hospitaliers de Gaza et 1.400 autres auraient été blessées. Cette nuit, au moins sept autres personnes ont été tuées à Jabaliya.
_ Et côté israélien, un civil a été tué et huit autres blessés par la chute d'une roquette palestinienne dans le sud du pays. Il s'agit de la deuxième victime civile en Israël depuis le début des raids aériens lancés samedi contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Quant à la communauté internationale, elle continue dans sa majorité de condamner ces bombardements. Cette nuit, la Chine ou le Mexique se sont joints à un concert de nations qui comme les Nations Unies ont réclamé un "arrêt" des opérations.

Matteu Maestracci avec agences

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