Le Liban toujours perplexe après la démission surprise du Premier ministre
Au Liban, un parfum de mystère flotte sur la démission du Premier ministre, Saad Hariri.
Dans le centre-ville de Beyrouth (Liban) ce matin, des partisans de Saad Hariri sont rassemblés, casquettes et t-shirts à l'effigie de leur Premier ministre. Tous dénoncent les circonstances de sa démission il y a quelques semaines. "Le Liban est un État souverain et on ne comprend pas pourquoi le Premier ministre démissionne depuis l'Arabie saoudite", s'interroge une jeune femme.
L'Arabie saoudite derrière la démission
Ces derniers jours, des dizaines de portraits du Premier ministre démissionnaire fleurissent dans les rues. Un soutien inutile pour l'instant, car Saad Hariri n'est toujours pas rentré d'Arabie saoudite. Ce dimanche 12 novembre, Beyrouth fêtait son marathon annuel et les Libanais sont convaincus que leur Premier ministre est retenu contre son gré à Riyad. La vérité, Simon Abi Ramia, un député libanais, dit la connaître : pour lui, l'Arabie saoudite, sunnite, reproche à Saad Hariri d'être trop conciliant avec le Hezbollah chiite, et donc avec l'Iran.
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