Attaques en Arabie Saoudite : Téhéran toujours pointé du doigt
Alors que la prochaine assemblée générale de l’ONU aura lieu la semaine prochaine, l’Arabie Saoudite reproche à l’Iran d’être à l’origine des bombardements ayant touché ses sites pétroliers. Washington tente de temporiser.
Interrogé par CNN, Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, est très clair. En cas d’attaque militaire américaine ou saoudienne sur l’Iran, la “guerre sera totale”. Mais dans le même temps, le responsable politique modère son propos, dans la mesure où il affirme que Téhéran ne veut pas “de cette guerre, nous pensons qu’une confrontation basée sur la tromperie ferait beaucoup de victimes, serait terrible… Mais nous ne reculerons pas pour défendre notre territoire”.
Washington prône une solution "pacifique"
En effet, depuis les attaques ayant touché des installations pétrolières saoudiennes, Riyad accuse Téhéran d’en être à l’origine et le ton monte entre les deux capitales, alors que l’Iran s’exprimera la semaine prochaine dans le cadre de l’assemblée générale de l’ONU. Pour sa part, Washington, malgré son soutien apporté à l’Arabie Saoudite, tente d’apaiser la situation et prône une solution pacifique entre les deux puissances ennemies. “Nous espérons que la République islamique d’Iran voit les choses de la même manière”, a précisé Mike Pompeo, secrétaire d’État des États-Unis.
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