Répression en Syrie : Bruxelles impose des sanctions et un embargo sur les armes
Ces sanctions ressortissent de l'arsenal classique, habituellement utilisé par l'Union Européenne (comme par exemple à l'encontre de Laurent Gbagbo et de son clan en Côte d'Ivoire), à savoir : gel des avoirs détenus en Europe et interdiction de visas pour l'Union. S'ajoute à cela un embargo sur les exportations d'armes vers la Syrie.
Les sanctions personnelles visent treize membres du régime, mais pas le président syrien, Bachar el Assad. Les débats continuent, au sein de l'UE, quant à l'opportunité de l'inclure parmi les sanctionnés, puisqu'il s'agit de cibler les responsables de la violente répression à l'encontre de la population.
_ Les 27 n'excluent pas d'étendre leurs sanctions jusqu'au sommet de l'Etat syrien, mais le principe de sanctions avait déjà été acté il y a plus d'une décade, et de nets désaccords se sont fait jour entre d'un côté la France, favorable aux sanctions, soutenue par les Britanniques et les Allemands ; et de l'autre côté Chypre et l'Estonie, partisans de la prudence.
A Bruxelles, Pierre Bénazet
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