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Proche-Orient : Washington douche le projet français de conférence pour la paix

Faute de volonté du côté palestinien et israélien, Hillary Clinton ne s’est pas montrée emballée par l’idée française d’une conférence pour la paix au Proche-Orient. La chef de la diplomatie américaine l’a dit à Alain Juppé, de passage à Washington.
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Wait and see (attendre de voir). C’est en substance la position américaine défendue par Hillary Clinton sur l’idée française d’une conférence de paix sur le Proche-Orient. "Actuellement, nous sommes toujours dans l'expectative parce qu'aucune des deux parties n'a encore donné d'assurances sur sa disposition à reprendre les négociations", a expliqué la chef de la diplomatie américaine a son homologue français Alain Juppé.

Une réponse en forme de douche froide qui ne semble pas avoir déçu le ministre des Affaires étrangères. Il a préféré relever la convergence entre Paris et Washington sur le fait que "le statu quo ne peut plus durer" entre Israéliens et Palestiniens. "C’est déjà pour moi une ouverture très importante", a affirmé Alain Juppé estimant que la probabilité d'aboutir à cette conférence était "aujourd'hui d'une chance sur dix". Mais "même cela, il faut le saisir".

Les pourparlers de paix directs ont échoué en septembre dernier sur la question des frontières d’un futur Etat palestinien et surtout sur celle des colonies juives. Les Palestiniens avaient posé la suspension de la colonisation comme préalable à toute discussion.

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