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Plus de 300 opposants syriens réunis en Turquie ont dénoncé samedi à Istanbul le régime de Bachar al-Assad

Les participants à cette "Conférence de Salut national" ont dénoncé la répression meurtrière des manifestations, les "mensonges" du régime et affirmé leur ambition de rassembler l'opposition.La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton en visite en Turquie a jugé samedi que la situation syrienne ne pouvait pas être influencée de l'extérieur.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Haitham al-Maleh, chef de l'opposition syrienne, s'adresse aux opposants syriens réunis à Istanbul le 16 Juillet 2011 (AFP PHOTO / BULENT KILIÇ)

Les participants à cette "Conférence de Salut national" ont dénoncé la répression meurtrière des manifestations, les "mensonges" du régime et affirmé leur ambition de rassembler l'opposition.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton en visite en Turquie a jugé samedi que la situation syrienne ne pouvait pas être influencée de l'extérieur.

Interrogée sur cette réunion d'opposants syriens, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré que "les efforts de l'opposition pour se regrouper, pour s'organiser et définir un programme constituent une part importante de la réforme politique". Mais ses propos se sont situés en net retrait par rapport à ses déclarations du début de la semaine.

"Aucun d'entre nous n'a vraiment d'influence, en dehors du fait de dire ce que nous croyons, et d'encourager les changements que nous espérons", a-t-elle dit de manière générale sur la situation syrienne, à la télévision CNN-Türk. "Ce qui se passe en Syrie est très incertain et troublant, parce que nombre d'entre nous avaient espéré que le président Assad ferait les réformes nécessaires", a-t-elle ajouté.

Sur le terrain , entraînant une répression qui a coûté la vie à 28 manifestants, selon des militants.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), près de 300 personnes ont été arrêtées après les manifestations, vendredi.

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