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Vidéo Syrie : Bachar Al-Assad reçoit trois députés français de droite

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Syrie : Bachar Al-Assad reçoit à Damas trois députés français de droite
Syrie : Bachar Al-Assad reçoit à Damas trois députés français de droite Syrie : Bachar Al-Assad reçoit à Damas trois députés français de droite (TV SYRIENNE / EVN )
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Jean-Frédéric Poisson, député du Parti chrétien-démocrate, Xavier Breton, député des Républicains de l'Ain, et Véronique Besse, députée non-inscrite de Vendée, se sont entretenus mercredi avec le dirigeant syrien.

Le président syrien, Bachar Al-Assad, a une nouvelle fois accusé la France, mercredi 28 octobre, de soutenir "les groupes terroristes" dans son pays, à l'occasion d'une rencontre avec une délégation composée de trois députés français à Damas.

"De nombreux pays de la région ou occidentaux, dont la France, continuent jusqu'à présent de soutenir le terrorisme en donnant une couverture politique aux groupes terroristes en Syrie et dans la région", a affirmé Bachar Al-Assad, cité par l'agence officielle syrienne Sana.

Une rencontre contraire à la position du gouvernement français

Trois députés français de droite ont été reçus par le président syrien à Damas. Il s'agit de Jean-Frédéric Poisson, du Parti chrétien-démocrate, une petite formation satellite des Républicains, de Xavier Breton, élu des Républicains de l'Ain, et de Véronique Besse, parlementaire non-inscrite de Vendée et membre du Mouvement pour la France.

Au cours de la rencontre, Bachar Al-Assad a estimé que "le terrorisme est la raison principale de la souffrance du peuple syrien, (...) ainsi que l'embargo imposé à la Syrie qui a influé d'une manière négative sur la vie des citoyens" syriens. Le régime syrien considère pêle-mêle comme "terroristes" tous les rebelles et jihadistes qui se battent contre le pouvoir à Damas.

Peu après son arrivée mardi à Damas, à l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement syrien, Jihad Al-Lahham, Jean-Frédéric Poisson avait déclaré qu'une solution au conflit en Syrie devait passer par un dialogue avec Bachar Al-Assad, "qui est en place et qui est élu par le peuple syrien". Cette position va à l'encontre de celle de François Hollande, qui avait réaffirmé que "rien ne doit être fait pour conforter Bachar Al-Assad, car, étant le problème, il ne peut pas être la solution".

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