: Vidéo Le Japon horrifié après l'exécution d'un nouvel otage par l'Etat islamique
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L'organisation terroriste a revendiqué samedi la mise à mort du journaliste Kenji Goto, une semaine après celle d'un autre otage japonais. Le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, promet : "Nous ne pardonnerons jamais".
Hier, samedi 31 janvier, le groupe de l'Etat islamique a revendiqué l'exécution de Kenji Goto. Ce journaliste indépendant japonais de 48 ans avait été enlevé fin octobre en Syrie. Ces derniers jours, les terroristes menaçaient de le tuer si une jihadiste irakienne emprisonnée en Jordanie n'était pas libérée.
Ce 1er février, le Premier ministre nippon a pris la parole, avant une réunion de crise : "Le gouvernement japonais a fait tout son possible pour obtenir sa libération. Je ressens une forte indignation face à cet acte de terrorisme inhumain et méprisable". Shinzo Abe a ensuite annoncé à son gouvernement : "Nous ne pardonnerons jamais".
La mère de l'otage "dévastée"
La mère de l'otage, très émue, a pris la parole face à la presse : "Je n'ai pas de mots pour dire ce que je ressens. Je suis dévastée, pleine de larmes. Je continuerai le travail de mon fils pour lutter contre la guerre dans le monde et protéger les enfants".
Le 24 janvier, un premier otage japonais, Haruna Yukawa, avait déjà été exécuté par le groupe de l'EI.
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