: Vidéo L'ONU veut endiguer l'afflux de jihadistes étrangers au Moyen-Orient
La question était sur la table hier soir lors de l'Assemblée générale des Nations unies.
Après la réponse militaire, la lutte contre l'enrôlement. Les dirigeants mondiaux rassemblés à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU, Barack Obama en tête, doivent s'engager, mercredi 24 septembre, à combattre le phénomène des jihadistes étrangers. Certains pays soupçonnés de complaisance pourraient être sanctionnés.
Le président américain, qui a engagé son pays et certains de ses alliés dans des frappes militaires contre les jihadistes en Irak et en Syrie, sera l'un des premiers dirigeants à s'exprimer à l'ouverture de l'Assemblée générale. Fait rare, il présidera ensuite une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU pour faire adopter une résolution contraignante visant à endiguer le flux de "combattants terroristes étrangers".
Environ 3 000 combattants venus d'Europe
C'est l'un des aspects de la lutte "globale" (sécuritaire, humanitaire, préventive, idéologique) définie par Washington et ses alliés contre l'Etat islamique. En augmentation constante, ces combattants venus du monde entier s'aguerrir et se radicaliser sur les terrains de conflits sont une inquiétude majeure en raison de la menace potentielle qu'ils représentent à leur retour dans leur pays d'origine.
Quelque 12 000 combattants étrangers venus de 74 pays différents auraient rejoint les organisations extrémistes en Irak et en Syrie, ce qui représente la plus forte mobilisation étrangère depuis la guerre d'Afghanistan dans les années 1980, selon le Centre international d'études de la radicalisation, basé à Londres. La majorité viennent du Moyen-Orient (Arabie saoudite, Jordanie) et du Maghreb (Tunisie, Maroc), mais le nombre d'Européens est en hausse, à "environ 3 000", selon le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, qui donnait en juillet le chiffre de quelque 2 000 personnes.
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