: Vidéo "Al-Assad ne peut pas être un partenaire de la lutte contre le terrorisme", juge Hollande
Le régime syrien s'est dit prêt à coopérer avec Washington pour freiner la progression de l'Etat islamique en Syrie et en Irak. Une mauvaise idée pour le président français.
Le président syrien, Bachar Al-Assad, "ne peut pas être un partenaire de lutte" contre l'Etat islamique (EI) et le terrorisme, a fait savoir François Hollande, à l'heure où Damas se dit prêt à coopérer avec la communauté internationale pour combattre les combattants du jihad. Il "est l'allié objectif des jihadistes", a souligné le chef de l'Etat, jeudi 28 août, lors de la conférence des ambassadeurs, à Paris.
Le président syrien pourrait bien redorer son blason aux yeux des Occidentaux, en raison de la percée en Irak de l'EI. Le régime de Damas a tendu la main à Washington, mais a souligné que toute frappe sur son territoire devait se faire en coopération avec lui. Certains responsables américains ont récemment annoncé l'envoi de drones au-dessus de la Syrie, où le groupe a pris la province de Raqqa. Mais une potentielle coopération avec le régime syrien contre le mouvement jihadiste a vite été démentie par les Etats-Unis.
"Le soutien doit être amplifié"
Pour François Hollande, la solution est tout autre. "Il faut que la communauté internationale prenne la dimension du danger, et organise une mobilisation à cette hauteur dans le respect des règles du droit international", a-t-il indiqué.
Face à la situation en Irak, où les jihadistes de l'Etat islamique se sont emparés de plusieurs villes, la France a fourni une aide humanitaire pour venir en aide aux populations réfugiées, et a livré des armes aux forces engagées en première ligne. Mais "nous ne pouvons pas en rester là". "Le soutien doit être amplifié pour préserver l'unité de l'Irak et permettre que chaque communauté puisse vivre en paix", a encore déclaré le chef de l'Etat.
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