Un jihadiste belge condamné à mort en Irak
Lors de son procès, qui a duré dix minutes, ce Belge de 30 ans n'a pas souhaité s'exprimer. Il a 30 jours pour faire appel.
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Il était surnommé le "nouvel Abaaoud". Un jihadiste belge qui avait menacé dans des vidéos la Belgique et la France a été condamné à mort, mardi 22 mai, par la justice irakienne, au terme d'un procès qui a duré une dizaine de minutes. Tarik Jadaoun, qui avait rejoint l'organisation Etat islamique, a désormais 30 jours pour faire appel et, passé ce délai, la peine de mort pourra être appliquée.
Le jeune homme ne s'est pas défendu lors de cette audience. Le juge lui a d'abord lu la liste des chefs d'accusation, notamment son rôle de combattant au sein du groupe terroriste et son entrée illégale sur le territoire irakien, avant de lui demander s'il souhaitait ajouter quelque chose. "Non", a-t-il simplement rétorqué. Le juge a alors indiqué qu'il prononçait "la pendaison jusqu'à ce que mort s'ensuive conformément à l'article 4 de la loi antiterroriste".
A l'énoncé du verdict, Tarik Jadaoun a immédiatement perdu son sourire, puis les gardiens lui ont couvert le visage pour le ramener en prison. Sa condamnation vient s'ajouter à celle de plus de 300 personnes – dont une centaine de ressortissants étrangers – ayant écopé de la peine capitale en Irak. Une Française risque actuellement la peine de mort.
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