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Un ancien prof de maths condamné à deux ans de prison pour apologie du terrorisme

Des centaines de fichiers de propagande jihadiste étaient enregistrés dans son ordinateur.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Le palais de justice de Grenoble (Isère), le 3 juillet 2018. (MAXPPP)

Un ancien professeur de mathématiques, qui avait enregistré sur son ordinateur plus d'un millier de photos et une centaine de fichiers de propagande jihadiste, a été condamné, mercredi 29 août, à Grenoble, à deux ans de prison. Cet homme de 53 ans, né au Maroc, était incarcéré depuis son interpellation fin juillet, à Fontaine (Isère) et restera en prison.

Il comparaissait devant le tribunal correctionnel pour "apologie du terrorisme" et "diffusion de l'enregistrement d'images relatives à la commission d'une atteinte volontaire à l'intégrité de la personne". Petit, courte barbe poivre et sel, lunettes rondes, ce père de trois enfants a longtemps enseigné en collège/lycée publics avant de contracter une poliomyélite. Ce sont les services de renseignement qui ont signalé une possible radicalisation.

L'homme a invoqué sa "curiosité"

Des centaines de fichiers ont été retrouvés sur son ordinateur : scènes de décapitation, vidéo sur la marche à suivre pour commettre un attentat en Europe,  livres d'apprentissage des mathématiques édités par le groupe Etat islamique (EI) où les enfants sont invités à compter des bombes. Sur son compte Facebook - fermé depuis - le père de famille a également partagé de nombreux contenus comme le serment d'allégeance à l'EI ou une citation encourageant les parents à dégoûter les enfants de fêtes de Noël ou du Nouvel An.

Certains fichiers ont été téléchargés depuis l'organe de propagande de l'EI, Amaq, via la messagerie cryptée Telegram. L'homme s'est défendu en affirmant qu'i s'agissait pour lui d'assouvir sa "curiosité" : "mes téléchargements étaient à titre informatif". "Quand j'ai une armada occidentale (...) qui converge vers un seul point pour déloger un petit groupe d'hommes, il y a de quoi s'interroger", s'est justifié le prévenu.

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