Les intenses bombardements de l'aviation russe se poursuivent au nord de la Syrie. Mais dans la nuit de jeudi à vendredi à Munich, Russie et États-Unis ont fait un pas en avant. Ils ont conclu un accord de cessation des hostilités qui prendra effet dans une semaine. Un accord bien fragile néanmoins. La Russie va continuer de bombarder Daech et le Front al-Nosra et surtout, sur le terrain, ni les rebelles ni Bachar al-Assad n'ont validé cet accord.Alep se videIl apparaît difficile de convaincre le dirigeant syrien de rendre les armes alors que ses troupes progressent sur le terrain. La communauté internationale reste donc prudente. L'accord trouvé à Munich prévoit aussi un renforcement de l'aide humanitaire dans les villes assiégées, comme Alep, où 50 000 personnes ont fui la ville depuis le 1er février. 100 000 réfugiés sont regroupés dans les camps à la frontière turque.